Boostez votre visibilité Google !
Cet article se veut accessible à tout le monde, professionnels du SEO et débutants. Le but est de vous sensibiliser aux méthodes qui marchent pour améliorer votre SEO, mais surtout les points sur lesquels concentrer vos efforts pour ranker en 2020 !
Sommaire
Ce sont des questions qui reviennent très souvent. La réponse est simple : le moteur de recherches Google représente 93% des requêtes saisies en France, et 91% de ces recherches se limite à… uniquement la première page ! Les internautes veulent un résultat rapide, et se cantonnent à ce qu’ils ont sous les yeux. Ils vont donc rarement dépasser la première page de résultats obtenus.
Petit rappel sur les bases historiques du SEO ! Tout l’art d’une bonne optimisation repose sur 3 piliers : structure, contenu et popularité, répartis dans deux catégories on-site et off-site.
Parmi les optimisations on-site, je classe la structure et le contenu.
La structure concerne l’architecture du site web, qui doit répondre aux critères examinés par Google : navigation intuitive avec une profondeur des pages limitée, optimisation des pages et surtout de la home, temps de chargement inférieur à 4 secondes, etc.
La stratégie de contenu prend en compte le champ sémantique du texte, la présence de mots-clés spécifiques, mais également sa mise en forme. Le texte doit être structuré par thèmes, hiérarchisé et balisé afin de guider le lecteur… et à fortiori les robots de Google.
L’optimisation off-site quant à elle vise à faire gagner de la popularité au site, notamment par l’acquisition de liens. Si un bon contenu contribuera au linkbaiting, un bon backlinking permettra d’obtenir un jus de qualité.
Je vous explique comment !
La première chose à optimiser, c’est la performance globale de votre site. Cela passe principalement par les performances de l’hébergement. Je vous conseille de ne pas chercher à faire d’économies sur ce poste, vous pourriez très vite le regretter.
Un bon hébergement web vous assurera une excellente disponibilité de vos pages, sans temps de chargement excessif ni erreurs 404, envoyant ainsi un signal positif à Google.
Ensuite, penchez-vous sur la qualité du code. Examinez le CMS et le thème utilisé, le nombre de requêtes nécessaires pour charger les pages… Malheureusement, les développeurs de thèmes ne sont pas des experts SEO : un thème mal conçu peut causer de graves dégâts sur un site. Trop lourd, trop lent, mal stucturé, mal designé, et c’est votre référencement naturel qui en pâtira.
Enfin, le poids des images est une donnée cruciale à prendre en compte. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis retrouvé à auditer un site e-commerce avec une page d’accueil au-delà des 10 MO… Pour le bien de votre SEO, allégez tous les visuels que vous intégrez sur votre site !
Vous pouvez visualiser tout cela grâce à l’outil Pingdom :
On se focalise souvent sur les liens externes, les fameux backlinks… et on néglige souvent les liens internes au site. Et pourtant, ceux-ci se révèlent d’une importance majeure.
Pourquoi travailler ses liens internes ?
En tant qu’experts, ce qui nous intéresse le plus au niveau de ce maillage interne, c’est la distribution du jus SEO entre les différentes pages : en effet, une page bien positionnée et qui possède un certain jus doit le rediriger intelligemment vers les autres pages. Cela permet aux robots des moteurs de recherche de comprendre quelles pages sont les plus importantes.
Pour optimiser votre maillage interne, la première chose à faire est de supprimer un maximum de liens présents dans les parties communes de votre site : header, footer et sidebar. Ces liens pénalisent votre SEO, car ils se répètent sur toutes les pages, ce qui génère des liens dans tous les sens et alourdissent votre structure.
J’attire d’ailleurs votre attention sur les mégas menus, qui diluent complètement le jus SEO entre toutes les pages de votre site ! Le méga menu, c’est la pire chose que vous pouvez offrir à votre site…
Deux techniques complémentaires pour améliorer le maillage interne
Le siloing thématique
Cette technique permet de cloisonner les univers sémantiques entre eux. C’est à dire qu’il n’y a pas de mélange au sein de votre site : une page aborde un sujet précis, et non pas une série de thématiques variées.
Aucun lien ne doit donc passer entre les pages internes de vos différents silos : chaque compartiment sémantique doit être étanche, afin qu’il ne puisse pas communiquer avec les silos voisins. Cela vous assurera de cantonner vos pages à une seule thématique.
L’obfuscation de liens
Cette technique permet d’allier le design de l’expérience client (UX) aux pratiques SEO. Le design de l’UX permet de laisser tous les liens en vue aux visiteurs, mais d’un point de vue SEO, on masque certains liens aux robots afin de leur proposer une structure plus pertinente pour eux.
En gros, les liens obfusqués sont encodés en base64, puis du JavaScript vient décoder ces liens et charge les urls dans le navigateur dynamiquement, le tout sans attributs href ni balises <a>.
De cette manière, Google ne voit pas ces liens, et on lui propose une structure mieux optimisée au niveau du maillage interne, bien plus pertinente pour lui.
En réalité, on fait économiser du crawl budget à Google, et il nous en remercie. C’est magique, propre, et c’est bon pour votre SEO ! Donc, il ne faut pas s’en priver…
C’est le deuxième pilier du SEO dont nous avons parlé. Pour définir une bonne stratégie de contenu, commencez par cerner précisément les spécificités de la cible à laquelle vous allez vous adresser.
Définissez vos personas
Connaissez-vous la clientèle-type de votre site ? Quel est son âge moyen, sa catégorie socio-professionnelle, sa localisation géographique ? Rassemblez toutes les informations que vous pouvez au sujet de vos clients et créez un profil type.
Comment vous positionner par rapport à votre cible et à vos concurrents ? Il est important de chercher à répondre aux besoins de vos clients, et à anticiper ceux dont ils n’ont pas encore connaissance (d’où l’importance de bien les connaître). De cette manière, vous vous assurez d’avoir toujours une longueur d’avance.
Comment rédiger et présenter votre offre ? Suivant les valeurs de votre entreprise et l’image de marque que vous souhaitez renvoyer, je vous conseille de déterminer un angle d’attaque et de vous y tenir. Cette image devra être respectée à la fois dans vos communications sur votre site, mais également sur vos pages de réseaux sociaux par exemple.
Pourquoi vous ? Quels sont les bénéfices de votre offre ? Qu’est-ce qui vous différencie de vos concurrents ? Connaissez vos forces, mais aussi vos faiblesses ! Expliquez la plus-value que vous apportez à vos clients et travaillez sur vos points faibles.
Tout ceci vous permettra de mieux cibler vos clients et votre offre, c’est très important !
Définissez les bons mots-clés
Comment vous trouver sur le web ? Sur quels mots-clés ? Il ne sert à rien d’avoir un beau site et des produits innovants si personne ne peut les trouver. Se positionner sur des mots-clés pas trop concurrentiels et ciblés sur votre activité (pensez à la saisonnalité !) est au coeur de la stratégie de contenu.
Quelle est l’intention de recherche de vos clients ? Votre but est de répondre à leurs questions : n’oubliez pas que Google est un moteur de réponses avant tout…
Ciblez donc les mots-clés qui convertissent vraiment et qui ramènent du business : inutile de taper trop large si cela vous amène surtout du trafic non qualifié. Il vous faudra également tenir compte des positions actuelles, des volumes de recherches, de l’indice de concurrence, du CPC (associé à Google Ads)…
Utilisez SEMrush
Vous pouvez recourir à l’outil SEMrush, qui vous aidera beaucoup dans toutes ces étapes. Oubliez la mauvaise pratique (aujourd’hui dépassée) de répéter X fois le même mot-clé sur la page, comme certains plugins nous incitaient à faire (Yoast SEO par exemple). Aujourd’hui, on parle de champ sémantique et de champ lexical !
En utilisant dans vos contenus la sémantique associée à vos mots-clés, vous obtiendrez naturellement le champ lexical qui gravite autour, afin de répondre au mieux à l’algorithme de Google RankBrain.
Voici ce que SEMrush permet de remonter :
Une fois les mots-clés ciblés, l’outil va aller chercher la sémantique associée (comme avec YourTextGuru) et vous soumet les mots-clés à placer. Mais il va aussi contrôler la bonne optimisation de votre texte une fois rédigé : placement des mots, fréquence, etc.
J’ai remarqué que les sites que j’auditais étaient très souvent pollués par des pages à faible performance SEO, des pages qui dorment, qui n’ont pas de trafic, etc. On les appelle les pages « zombies » !
Google juge de la qualité globale de votre site, c’est-à-dire qu’il tient compte de toutes les pages qu’on lui met à disposition, y compris ces pages dormantes ou mal optimisées. Des pages de mauvaise qualité sont des pages qui viennent dégrader l’ensemble du site, ce qui impacte donc son positionnement.
Comment détecter ces pages ?
Commencez par regarder sur Google Analytics quelles pages ne génèrent pas / peu de trafic. Recherchez les pages qui ne se positionnent pas, qui manquent de contenus, qui sont mal optimisées, etc. L’outil MyRankingMetric peut aussi vous faciliter la tâche en les recherchant pour vous.
Comment traiter ces pages ?
En traitant ces pages zombies, vous optimisez le budget de crawl de Google et vous proposez des pages plus pertinentes aux internautes : vous êtes doublement gagnant !
C’est le 3ème pilier du SEO que nous avons vu au début. Commençons par briser le mythe : Google n’est pas un moteur de recherches… mais une régie publicitaire ! Google ne veut pas que l’on manipule les liens, car il tire justement profit de la vente d’espaces publicitaires et de liens.
Il faut donc rester très prudent lorsque l’on déploie des liens : cela doit être réfléchi et mis en place au travers d’une stratégie globale. Le PageRank de Google étant basé sur ces liens, il est donc normal que la société fasse la chasse aux abus.
Le netlinking est souvent assimilé au Blackhat (des techniques abusives voire illégales), alors que tout le monde sur internet est plus ou moins Blackhat à partir du moment où il échange un lien, qu’il publie un article invité pour obtenir un lien, qu’il dépose un lien dans un commentaire de blog, qu’il publie sur un annuaire, etc.
Il y a principalement 2 techniques pour générer des backlinks vers son site :
Le linkbaiting
C’est une technique passive, destinée à proposer des contenus riches et pertinents, qui vont naturellement générer des liens et donc… de la popularité. En gros, c’est provoquer l’envie naturelle de faire partager ses contenus ! Cette technique est dite passive, car on appâte (bait en anglais), mais on n’a pas la maîtrise des liens qui seront ainsi générés.
Différents moyens permettant de générer ces liens naturels :
Le linkbuilding
C’est une technique active, où l’on va générer des liens artificiellement pour gagner en popularité auprès de Google. Contrairement au linkbaiting, on est acteur, car on manipule à la fois les liens et les robots de Google.
Différents moyens permettent de créer du linkbuilding :
La stratégie de liens
Et pour ceux qui ne veulent pas avoir à s’occuper de tout cela, il y a les stratégies de liens : des prestations clés en main, proposées par des plateformes telles que SEMJuice. Vous pourrez bénéficier d’un audit de votre profil de liens, de la mise en place d’une stratégie personnalisée, etc.
Poser des liens au moyen de stratégies mesurées permet de ne prendre aucun risque, car on reste sous les radars de Google sans suroptimiser : on ne cherche pas à aller trop vite. Les ancres de liens sont ainsi déployées stratégiquement, visant principalement le naturel sur des sites variés et thématisés avec des propriétaires de sites différents (on évite les PBN). Elles sont intégrées dans des contenus qualitatifs.
Ainsi, le site monte doucement mais sûrement, l’objectif est de viser la pérennité pour éviter que tout ne s’effondre comme un château de cartes. Comme je dis toujours, ce qui fonctionne avec Google aujourd’hui ne sera peut être plus efficace demain… Alors ayez une marge de manœuvre et ne jouez pas avec son seuil de tolérance actuel.
Dernier point important : privilégiez la qualité avant la quantité. Peu de liens, mais des liens pertinents et sur des sites positionnés.
Ma plateforme classe la distribution de jus SEO entre les pages au moyen de fruits : les petits fruits SEMJuice renvoient vers une page d’accueil, avec des ancres naturelles (url / marque), tandis que les gros fuits SEMJuice renvoient vers des pages internes avec des ancres de liens (mots-clés, expressions larges).
De cette manière, on distingue le jus SEO envoyé vers les pages internes et la page d’accueil. On va pouvoir travailler une page au niveau des contenus, en optimisant ses mots-clés et sa sémantique, puis pousser cette page via les liens.
Ce sont des thématiques qui sont dans le collimateur de Google. E-A-T est étroitement lié aux pages YMYL et concerne tous les sujets pouvant avoir un impact positif ou négatif sur le bonheur, la santé et la richesse de l’utilisateur : finance, médical, juridique, assurance, mutuelle, sécurité, etc.
C’est comme dans la vie réelle… plus on parle de vous, plus vous serez célèbre ! Il s’agit de
Votre nom / marque doit être omniprésent sur les premières pages des résultats de recherches : pages de réseaux sociaux, sites qui parlent de vous, etc.
Conseils pour améliorer son score E-A-T
Vous pouvez inclure des noms d’auteurs dans vos contenus, et mettre en avant ces auteurs via leurs biographies. Google a besoin de comprendre qui est le responsable d’un site web et qui a rédigé les différents contenus.
Il faut également soigner son image de marque en complétant ses profils sur les médias sociaux, et interagir avec les personnes d’influence de son milieu. En racontant votre histoire, vous parviendrez à communiquer avec votre public.
Comme on l’a déjà évoqué, il est important de supprimer les pages non pertinentes. En effet, Google évalue chaque page individuellement et la présence de nombreuses pages de faible qualité peut avoir un impact négatif sur la réputation globale de votre site. C’est pour cette raison que ces pages doivent être retravaillées ou supprimées.
De même, pensez à sécuriser et à professionnaliser votre site, au moyen du HTTPS, des paiements sécurisés, mais également des mentions légales, des coordonnées de contacts bien visibles, liens de sites d’autorité, etc. Avoir une page Google My Business bien remplie, actualisée et active est un très bon signal, encore plus si celle-ci est accompagnée d’avis positifs.
Enfin, vous pouvez utiliser votre réseau pour enrichir vos contenus : demandez à des personnes influentes dans votre secteur d’intervenir sur votre site et publiez des articles, des vidéos, des témoignages, des interviews, etc. Bref, améliorez vos contenus, travaillez votre expertise, votre autorité et votre crédibilité !
J’ai abordé avec vous les bonnes pratiques 2020 pour plaire à Google. Comme je l’ai évoqué, ce qui marche aujourd’hui peut ne plus fonctionner demain, c’est pourquoi il est nécessaire de s’appuyer sur des stratégies pérennes et efficaces dans le temps. Le SEO change, et c’est à nous de nous adapter !
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