Est-ce que le cloaking est vraiment white hat ?

Depuis quelques mois un collègue, Patrick Valibus, a sorti un Framework PHP de cloaking open source qu’il a appelé in cloaking veritas et qui revendique la punchline « Cloaking is not a crime ». Au-delà de son point de vue que je respecte, je viens vous donner mon avis et retour d’expérience sur cette technique SEO : est-ce que le cloaking est vraiment white hat ou pas ?

Petit rappel, qu’est-ce que le cloaking : définition !

Le cloaking est une pratique historiquement black hat dans le SEO. Elle consiste à envoyer un contenu quand GoogleBot vient sur votre site internet et un autre contenu quand c’est un internaute. Le cloaking a donc cette mauvaise image de technique trompeuse.

Qu’est ce qu’une pratique SEO black hat ?

Black hat est un terme qui vient du monde du hacking. Dans ce domaine là, on parlera de hacker bienveillant (les « white hat ») et des pirates (les « black hat »). Si vous suivez régulièrement l’actualité du SEO, Julien Gadanho est par exemple un white hat reconnu, il met à profit ses compétences pour aider ceux qui ont été victimes de piratages avec son site securemydata.fr. La différence entre le monde du hacking et le monde du SEO, c’est qu’un SEO black hat ne risque « qu’une » pénalité Google alors qu’un hacker risque carrément des ennuis judiciaires.

Le cloaking : white ou black hat alors ?

L’ambiguïté, pour ne pas dire les fantasmes populaires, vient surtout du fait que le cloaking en soit n’est ni white hat ni black hat. C’est avant tout l’utilisation que vous en ferez.

Globalement, la limite se situe, d’après Patrick, sur la modification du contenu du DOM HTML. Tant que le rendu texte brut est identique, vous ne craignez rien en termes de pénalité Google. Il préconise donc de ne cloaker que le maillage interne, tout le reste étant selon lui risqué. Le principal avantage de ce parti pris est que vous pourrez ainsi régler les problèmes entre préconisations SEO et contraintes d’UX design. Les premiers liens cloakés sur un site de e-commerce dans une prestation étant bien souvent le méga menu et le footer afin de mieux répartir le page rank entre les pages.

A contrario une pratique black hat servira de la « bouillie » aux moteurs de recherches tandis qu’elle affichera de meilleurs contenus aux utilisateurs.

Ok mais à quoi ça sert de cloaker les liens ?

Avec la migration de Google en tant que moteur de réponse et non plus basiquement de moteur de recherches, la pertinence du contenu devient plus que jamais un enjeu. Ainsi le maillage sémantique prend tout son sens. L’optimisation du maillage interne va vous permettre de driver le page rank interne de votre site sur les véritables pages de destinations que vous souhaitez travailler. Par exemple, bien souvent, le footer pousse à tord les liens de type mentions légales, contact ou CGV.

Quelles sont les preuves que ça marche ?

Il y a plusieurs raisons de prendre au sérieux le cloaking. Tout d’abord, je vous le recommande personnellement pour l’avoir testé moi-même sur des cocons sémantiques, ainsi que sur des mégas-menus de sites e-commerces. La robustesse du framework de Patrick lui a permis d’être cité par de nombreux référenceurs dont Laurent Bourrelly qui l’a fait intervenir dans sa formation BootCamp SEO, il doit également intervenir dans la lettre d’Olivier Andrieu. Il a également été invité plusieurs fois sur des évènements pour présenter sa technique de claoking white hat.

Une conférence au Blend Web Mix de Lyon, un évènement marketing :

Lors d’un webinar en ligne sur la plateforme de référencement SEMrush :

Et donc si je veux faire du cloaking ça se passe comment ?

Patrick Valibus est spécialisé en cloaking sur Magento. Donc si vous utilisez cette solution, je vous invite à le contacter directement de ma part via son site internet : 410-gone.fr

Pour de l’intégration de cloaking sur les CMS WordPress et PrestaShop, n’hésitez pas à me demander : contactez-moi